à propos du mouton d'ouessant
L’histoire
Le standard de la race
L’opération stud-book
Alimentation et logement
L’histoire du mouton d’Ouessant
1750 : Date des premiers documents retrouvés signifiant la présence d’un mouton d’une variété insulaire du mouton des landes de Bretagne sur l’île d’Ouessant et les monts d’Arrée. Le mouton d’Ouessant, originaire de l’île du même nom, est caractérisé par sa petite taille, et sa robe principalement brune à noire.
1900 : Plus de 6000 moutons sont présents sur l’île.
1904-1910 : Date estimée de l’arrivée de moutons blancs sur l’île, (peut-être des monts d’Arrée), leur laine étant probablement d’avantage recherchée pour sa facilité de teinte.
Dès 1915 : Elargissement des marchés, développement des lourdes races anglaises : les métissages s’intensifient, et signent le début du déclin de la race.
1920 : Réduction de moitié des effectifs : 3000 moutons d’Ouessant recensés.
1925-1930 : Le mouton nain disparaît totalement du paysage de l’île. Il se dit aussi, que transportés par le cargo “le Mykonos” qui fit naufrage sur Ouessant en 1935, des moutons de race grecque auraient achevé le métissage. Ce fait n’est ni clairement daté, ni démontré.
1976 : Paul Abbé et ses amis entreprennent le sauvetage de la race. Ils s’appuient sur des troupeaux ayant conservé le type “primitif” et qui sont alors utilisés sur le continent pour agrémenter de grandes propriétés familiales.
Cette même année, est fondé le GEMO, Groupement des Eleveurs de Mouton d’Ouessant.
1977 : 486 animaux sont recensés.
1981 : Le standard de race est écrit et validé avec le Professeur Denis, et enfin approuvé par l’Assemblée Générale du GEMO.
Le GEMO a été fondé par Paul Abbé, qui en a assuré la présidence durant de nombreuses années. L’association a pour objectif de promouvoir la race, de la faire connaître, d’essayer de faire respecter le standard de la race. Pour cela, l’Association organise depuis plus de 20 ans des concours nationaux, lieux dans lesquels les animaux sont pointés puis comparés et enfin valorisés, pour les meilleurs d’entre eux, par l’obtention d’un prix. Ces concours se sont déroulés au domaine de Menez-Meur, puis à l’Ecomusée du Pays de Rennes ; en 2010, c’est la fête de la vache nantaise et des races locales qui a accueilli le concours.
Le GEMO a fait des émules hors de nos frontières puisqu’aujourd’hui d’autres pays dans lesquels le mouton est présent des groupements d’éleveurs, aujourd’hui on les retrouve un peu partout en Europe ou chaque pays a son groupement.
Standard de la Race Ouessant
Le standard de race du mouton d’Ouessant a été établi en collaboration avec le GEMO et d’autres pays européens dont les Pays-Bas, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, etc…
Tête
o Général
- Fine et régulière, avec des cornes uniquement pour les béliers.
- Le front et le nez forme une ligne régulière.
- Très léger cham frein chez le bélier.
o Oeil
Avec des yeux brillant, regard très vif et orbites saillantes.
o Oreille
Fines, courtes et mobiles.
Tendent dans une large mesure à la verticale.
o Corne
Sombres pour les noirs et les bruns, clairs pour les blancs, section triangulaire forte, en général enroulée d’une spirale de grande amplitude à bonne distance de la tête.
Cou
o Général
Aux brebis autour, sec, sans fanon
au béliers un beau collier et une cravate.
bulles sont autorisés mais pas souhaités.
les pendeloques ne seront pas accepté après 2026.
Tronc
o Général
Le garrot et les épaules doivent être correctement connectés à la main de milieu.
le côté doit être un aspect rectangulaire.
Garrot non saillant, poitrine profonde.
o Dos
Ligne de dessus droite, du garrot à la base de la queue.
o Bassin
Large.
o Membres
Fins, de longueur moyenne, bien proportionnés, bons aplombs.
Onglons sombres pour les noirs et les bruns, plus ou moins clairs pour les blancs même parfois foncés.Hauteur max au garrot
Pour les brebis adultes (trois ans) ne devraient pas dépasser la hauteur 46 cm, 44 cm pour les brebis de
2 ans.Pour les béliers adultes (moins de trois ans), la hauteur ne dépasse pas 49 cm. Maximum 47 cm pour
les béliers de 2 ans.Couleur
Toison de teinte homogène et uniforme.
Il est admis une variabilité de couleurs : noir, blanc, gris (décoloré noir), brun fut accepter j’usque 2021.
Dans chacune de ces couleurs, nous rencontrons des nuances.fourrure.
Blanche animaux a une peau rose, faisant une marque de rose-comme
se développe sur la tête, le cou, la queue et les pattes.Laine
Etendue : Toison garnissant le front, une partie des joues, revêtant tout le corps et descendant au moins jusqu’aux genoux et jusqu’aux jarrets.
Texture : Toison semi-fermée d’un bon tassé, mèches de 8 à 10 cm pour une pousse de 12 mois.
Toison de type primitif avec présence de poils et hétérotypes, fibres possédant un canal médullaire, localisés : sur la gorge (cravate) surtout accentuée chez le bélier, la nuque, le bas des cuisses et la ligne de dos ; ils sont de même nuance que l’ensemble de la toison tout en restant variables. Finesse moyenne de la laine de 25 à 28 microns.
L’opération stud-book
La lettre initiale du nom des agneaux nés en 2025 est :
“S”
Le standard de la race du mouton d’Ouessant a été établi en collaboration avec le GEMO et d’autres pays européens dont les Pays-Bas, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, etc…
Le fonctionnement du Studbook consiste avant tout à avoir accès aux données généalogiques de ses animaux, à démarrer différentes lignées afin d’obtenir la base la plus large possible d’animaux de race pure. Ce n’est en aucun cas une raison pour pouvoir vendre les moutons plus cher. La raison pour laquelle les animaux de race sont plus chers est également due aux obligations que l’éleveur a envers le club de la race. Un éleveur de race devra également sélectionner et toujours rechercher l’animal le plus proche du standard de la race.
Fonctionnement du Stud-book :
Le livre généalogique du mouton d’Ouessant est tenu par le SLE (Steunpunt Levend Erfgoed) et sera basé sur les « Preuves de descendance » en vigueur. Tous les animaux inscrits au livre généalogique à partir du 01/01/2010 reçoivent un statut « vierge », c’est-à-dire que rien n’est inscrit derrière « Statut » dans la section généalogique du certificat de pedigree. La présentation des animaux pour un jugement pour un de l’animal n’est pas une obligation et n’est pas une condition pour que vos animaux soient inscrits au livre généalogique. Chaque éleveur est libre de décider de faire ou non attribuer un statut à ses animaux. Dès l’âge de deux ans, les béliers et les brebis peuvent notamment obtenir un statut, a voire si dessous:
Diamant = ces animaux sont entièrement conformes au standard de race BOV
Gold = ces animaux répondent pleinement au standard de race BOV avec au maximum une faute mineure tolérable.
Argent = ces animaux présentent au maximum trois erreurs mineures par rapport au standard de la race BOV
Bronze = ces animaux présentent au maximum un défaut majeur, associé ou non à des défauts mineurs.
O (insuffisant) = ces animaux présentent des erreurs d’exclusion par rapport au standard de race BOV et nous conseillons fortement a ne plus utiliser c’est animaux pour l’élevage.
Ce statut sera attribué lors du rassemblement annuel, qui sont organisées chaque année par le BOV. Il n’est plus possible de demander des inspections à domicile. Tous les animaux pour lesquels un statut est souhaité doivent être présentés aux jours du rassemblement annuel.
Les animaux d’un stud-book étranger et légalement importés de l’étranger obtiendront également un statut vierge lors de leur inscription au stud-book BOV et ne pourront également obtenir un certain statut que lors des jours d’évaluation C’est animaux devrons également aitre vus par nos juges avant de rentré dans notre studbook . Les animaux sans papiers peuvent être inscrits au livre généalogique auxiliaire. Les descendants de ces animaux obtiennent respectivement les statuts F1, F2 et F3. Le croisement d’un animal du stud-book auxiliaire de statut F3 obtient le statut vierge au stud-book principal et peut ensuite être proposé à un statut supérieur à l’âge de deux ans. Aussi bien pour les béliers ainsi que les brebis peuvent être présentés dès l’âge de 1 an a la journée ou a lieu notre jugement annuel et ainsi ons regarderas si l’animal en question pourra recevoir un jugement positif et ainsi entrer dans notre studbook. Cela n’a évidemment aucun sens de reproposer je m’aime animal les années suivantes pour obtenir un statut si l’animal présentait déjà une erreur d’exclusion lors de la première présentation. Ce statut provisoire est également important lors de l’achat d’un jeune animal au regard des possibilités d’évolution de cet animal en futur bélier ou brebis. Le statut obtenu lors de ces journées d’évaluation est purement informatif. Chaque animal n’obtient un statut Or, Argent ou Bronze à vie qu’à l’âge de 2 ans minimum. A condition que la hauteur au garrot des béliers ne dépasse pas 47 cm à l’âge de 2 ans ou 49 cm à l’âge de 3 ans et que pour les brebis la hauteur au garrot ne dépasse pas 44 cm à l’âge de 3 ans. de 2 ans ou 46 cm à l’âge de 3 ans. Si la brebis mesure plus de 44 cm ou le bélier plus de 47 cm à l’âge de deux ans, l’animal pourra être présenté à nouveau à l’âge de 3 ans pour obtenir son statut définitif.
Béliers pour la reproduction
Pour la reproduction, il est conseillé d’utiliser bélier qui a obtenus statut Or, Argent ou Bronze. Les béliers plus anciens du Studbook importés légalement de l’étranger doivent également être présentés au plus tôt à l’âge de deux ans ou plus tard lors d’un jour d’évaluation du BOV pour obtenir un statut définitif. Il n’est pas obligatoire de n’utiliser le bélier qua partir de c’est 2 ans, bien que cela soit très conseillé car ce n’est qu’à ce moment-là que l’animal a atteint sa pleine croissance et que d’éventuelles lacunes seront visibles. (Hauteur au garrot, dents,…) Brebis : Toutes les brebis actuellement inscrites au stud-book ont commence avec le statut « blanc ». Chaque éleveur est libre de proposer ses brebis dès l’âge de deux ans aux jours d’évaluation pour obtenir un statut. Ceci est bien entendu recommandé car c’est un bon indicateur de la valeur reproductrice éventuelle de la brebis. Détails du pedigree : Afin de retracer correctement le pedigree d’un animal en inscrivant les bons parents sur la carte du stud-book, une certaine discipline est requise de la part de l’éleveur. Le fonctionnement du Studbook est une question de confiance. Après tout, la naissance d’un agneau est transmise et donc enregistrée dans le livre généalogique. (Pour la plupart des membres, cela se fait en ligne) Pour garantir que cette confiance ne soit pas trahie, des contrôles sont mis en place. Chaque année, des tests ADN des animaux sont effectués (par tirage au sort) chez nos éleveurs, tant du père et de la mère que de la fille ou du fils. En tant qu’éleveur, ne vous sentez pas visé lorsque vient votre tour ! Si ce test est incorrect, la progéniture en question sera radiée du stud-book et de nouveaux tests pourront suivre sur l’ensemble des descendants. Liste stable : Chaque éleveur est responsable de sa propre liste d’écuries. Gardez donc une bonne comptabilité de l’enregistrement des animaux vendus et/ou décédés.
Stud-book auxiliaire : La section principale du stud-book contient tous les animaux qui répondent au standard de la race et dont le pedigree est connu. Le stud-book auxiliaire ne concerne que les brebis avec F1 et au-delà avec F2 et F3. Les agneaux béliers provenant d’une race auxiliaire ne peuvent pas être utilisés pour la reproduction!!!
Chaque année le nom de nos animaux commence par un une initiale, la lettre initiale du nom des agneaux nés en 2024 est :
BOV peut être contacté ici pour toutes sortes de questions. Comme ou obtenir des animaux quelle éleveurs se trouves prêt de chez mois sur une maladie etc etc
Alimentation et logement
L’ALIMENTATION
Le Pré
L’herbe naturelle des prairies constitue la meilleure alimentation. Le déplacement régulier d’une parcelle sur une autre favorise la repousse de l’herbe et participe d’une sage prophylaxie. De plus les moutons goûtent ce petit changement !
L’alimentation supplémentaire
Quelle que soit la saison, les animaux doive avoir librement à une pierre à sel et à une bassine d’oligo-éléments. L’hiver, ils mangent du foin à volonté et les brebis en pleine gestation peuvent consommer un complément de céréales. Chez le mouton d’Ouessant, animal léger et habitué à une alimentation peu riche, l’excès de granulés peut entraîner des diarrhées ; ceux-ci ne seront donc utilisés que comme friandises. Par ailleurs, les “gâteries” ne seront données que très exceptionnellement, et à des heures irrégulières. Les moutons habitués à recevoir une ration à heure régulière, s’impatientent quand le berger n’arrive pas et bêlent. Ces longs bêlements peuvent incommoder le voisinage.
N’étant pas des professionnels de l’agriculture, les éleveurs de moutons d’Ouessant doivent toujours prendre des précautions pour jongler avec les aléas climatiques. Par exemple, pour affronter une période d’enneigement tardive ou soutenir une sécheresse estivale, ils disposeront de foin toute l’année. Une fauche annuelle améliore la qualité de la prairie. Dans certaines régions, les prés sont amendés tous les 2 ans par un apport de chaux.
L’eau est indispensable. Les animaux disposeront en permanence d’une bassine d’eau propre.
L’ABRI
Un abri les protégerons du soleil et des intempéries. Si les moutons ne craignent pas les températures négatives d’un hiver sec, ils deviennent sensibles dès qu’il y a de la pluie ou de l’humidité.
L’entrée de l’abri s’opposera aux vents dominants et restera libre.
LA Santé
La santé des animaux s’évalue régulièrement. Tiques et poux, peu visibles, envahissent rapidement un animal et l’affaiblissent inexorablement. La laine cache tout : les insectes, les plaies et la maigreur. Il faut donc vérifier régulièrement l’embonpoint c’est animaux au niveau des reins et à la base de la queue. Il est généralement trop tard pour réagir lorsqu’on remarque une certaine dégradation de la toison.
Beaucoup de signes peuvent néanmoins mettre en alerte : les souillures anales, les mammites, les blessures, le jetage par les narines. Un animal qui s’écarte du troupeau, qui ne mange pas lors de la distribution de grains, qui ne rumine pas ou qui grince des dents doit être immédiatement attrapé et soigné.
Les pâturages trop riches occasionnent facilement des diarrhées qu’il faut rapidement soigné.
Des soins quotidiens préserveront des boiteries et maladies, à savoir :
– le nettoyage régulier des abris, avec évacuation des fumiers vers le potager.
– la tonte annuelle. À la fin de juin ou début juillet. Tondre les moutons par exemple sur un table, est bien plus agréable pour votre dos.
– le parage des onglons, avec passage éventuel dans un pédiluve ci il y aurais cause de piétrain.,
– Très importent est un traitement de printemps, et un second à l’automne, contre les parasitoses internes et externes (douves, strongles, tiques…),
– Si nécessaire une analyse sanguine annuelle (recherche de la brucellose…).